La 1ère réunion de négociation de l’accord de fusion PLA et MFPM a eu lieu le 5 et 6 novembre à Clermont Ferrand. Il s’agissait de faire un premier bilan sur le volet convention collective, classification et rémunération.
Plusieurs écarts sont clairement apparus dans les documents partagés
- Des classifications différentes pour les agents
- Des composantes disparates de la rémunération des agents. Pour exemple, les salariés MFPM sont rémunérés sur un TH, alors que le salaire des Pneus Laurent sont annualisés. Les structures de rémunération fixe sont très différentes. La reconnaissance de la performance individuelle est gérée autrement.
- Les primes ne sont pas identiques, au détriment des uns et des autres.
- 172 heures de travail pour les salariés Pneus Laurent, quel que soit le forfait posté.
A la fin de cette première réunion, les élus ont évoqué un certain nombre de points à améliorer au niveau de la méthodologie appliquée et notamment le partage des documents.
Au vu de la complexité de cette fusion, pour ne pas léser les salariés de Pneus Laurent, il paraît primordial de posséder le support en amont des réunions. Le refus a été total, mais un compromis a été trouvé afin d’avoir un moment supplémentaire pour étudier le projet, lors de chaque phase de négociation.
Nous sommes également curieux de connaître la méthodologie qui sera appliquée par la direction pour passer du tableau de classification des agents des pneus Laurent à celui de la MFPM, afin de ne pas les léser les salariés. Le sujet paraît très complexe. Et au-delà, de cette difficulté, il va falloir trouver une possibilité de simuler la rémunération à travers un calculateur pour permettre aux agents de Pneus Laurent de comparer les 2 situations. Dans un premier temps, la direction nous a promis un certain nombre de profils types pour avoir une idée de l’évolution salariale.
Le calculateur pourra être élaboré plus tard, lorsque plusieurs paramètres auront été déterminés.
La 2ème réunion de négociation qui aura lieu le 10 décembre à Avallon, devrait répondre aux premières interrogations émises par les syndicats.